Quels sont les risques et les contre-indications ? 

Les vaccins sont contre-indiqués seulement en cas de réaction anaphylactique (réaction allergique sévère et très rare) lors d’une précédente vaccination ou en cas d’allergie sévère aux œufs, il est alors nécessaire de réaliser le vaccin en sécurité à l’hôpital.  

On reportera un vaccin si vous présentez un épisode de fièvre à plus de 38°5. Il n’est pas nécessaire de reporter un vaccin si vous souffrez d’un simple rhume !  

Il arrive que des symptômes semblables à ceux d’une grippe passagère apparaissent à la suite de la vaccination : douleurs musculaires, fièvre, rougeur ou gonflement au site d’injection. Ces symptômes sont bénins et peuvent persister quelques jours. 
 

Quelques fausses croyances  

Les vaccins affaiblissent nos défenses naturelles :

Les vaccins ne gênent pas les processus de protection naturelle du corps et ils n'affaiblissent pas notre capacité à nous défendre contre les maladies ; notre système immunitaire est capable de faire face à beaucoup de stimulations et les antigènes introduits par les vaccins représentent très peu par rapport à tous ceux contre lesquels nous nous défendons chaque jour. Le but des vaccins est d’éviter les complications des maladies. Pour une maladie bénigne, il est en effet inutile de la prévenir par la vaccination car cela a un coût pour la société en plus de ne pas provoquer de complications. Quand un vaccin est intégré au programme, c’est que la balance bénéfices/risque est en faveur de la vaccination par rapport à l’immunité naturelle.
 

Les vaccins ne sont pas efficaces :

L’efficacité des vaccins recommandés par les autorités belges a été largement prouvée avant que ceux-ci ne soient proposés à la population. Des experts, sans lien avec les entreprises pharmaceutiques, évaluent si la vaccination présente un bénéfice par rapport au risque de contracter la maladie et aux conséquences liées à celle-ci. Bien que très efficace, aucun vaccin ne protège à 100%. La protection qu’acquière une personne après une vaccination varie en fonction de multiples facteurs (type de vaccin, âge, état de santé de la personne, conditions de stockage et d’administration). Un vaccin dont l’efficacité ou les bénéfices attendus ne sont pas suffisamment importants ne sera ni recommandé ni repris dans le calendrier de vaccination.  

Outre la protection individuelle apportée à la personne vaccinée, celle-ci protège également dans son entourage les personnes qui, pour différentes raisons, ne peuvent pas être vaccinées par le biais de l’immunité de groupe. 

La vaccination fait partie des moyens les plus efficaces pour lutter contre un grand nombre de maladies infectieuses. Chaque année, 2,5 millions de décès sont évités grâce aux vaccins. En plus, ceux-ci permettent d’éviter de nombreuses hospitalisations et séquelles. 
 

Il y a des « métaux lourds » dans les vaccins :

Il y a des adjuvants dans certains vaccins, dont les plus controversés sont les sels d’aluminium. Pour rappel, l’ajout des adjuvants dans la formulation des vaccins a permis de réduire le nombre d’antigènes présents dans les vaccins. Ils sont donc nécessaires et utilisés depuis plus de 100 ans sans qu’on ait pu prouver d’effets néfastes sur la santé. Par ailleurs, il faut noter que ces molécules existent dans notre quotidien et sont présentes en quantité bien plus importante. 
 

Quels vaccins dois-je faire ? 

Dans le tableau ci-dessous, vous trouverez les groupes à risque d’infection, pour qui il est recommandé de faire les vaccins. Si vous ne faites pas partie de ces groupes, vous pouvez également vous faire vacciner mais les vaccins ne seront pas pris en charge de la même manière par votre mutuelle (voir modalités pratiques ci-dessous).